L’agence d’urbanisme accompagne la commune de Sainte-Marie-la-Mer depuis la fin de l’année 2021 dans l’élaboration collaborative de sa charte communale des espaces publics. Ce document est co-construit avec les techniciens et élus communaux, ainsi que les divers acteurs et usagers de l’espace public (intercommunalité, habitants, etc.).

L’ambition de la commune est de renforcer encore la qualité urbaine, pour l’amélioration du cadre de vie des habitants et visiteurs. Elle souhaite investir pour des espaces publics accueillants et adaptés à tous, au quotidien et tout au long de l’année en prenant en compte le changement climatique; ainsi, les notions de flexibilité et durabilité sont mises en avant. C’est dans cet esprit qu’ont été définis les deux principes phares qui guident la construction de la charte : la végétalisation de la ville et la prise en compte du piéton au cœur des aménagements. 

La charte des espaces publics se définit comme une feuille de route pour guider les projets de requalification et des nouveaux espaces publics, donnant des outils aux multiples acteurs et maîtres d’œuvre. Il s’agit d’un document basé sur la notion de “projet”, c’est-à-dire qu’il ne fixe pas des solutions toutes prêtes, mais il oriente les bonnes questions et propose des pistes adaptées à chaque projet respectueux du site auquel il est intrinsèquement lié.  

La charte comportera plusieurs cahiers, dont un référentiel technique et qualitatif par typologie d’espace public et des catalogues thématiques. Pour aller plus loin, une partie “focus” donnera à voir ce que l’application de la charte pourrait produire en termes d’espace public qualitatif, inclusif et durable, sur des sites leviers ou de projet préalablement définis avec la commune. 

En terme d’avancement de l’étude, dans le cadre de la phase diagnostic, une visite urbaine à vélo avec élus et techniciens de la ville a permis de partager les impressions sur un certain nombre d’espaces publics des entités  “village” et “station balnéaire” : la qualification des ambiances urbaines, le sentiment de confort ou de danger, la définition de sites “leviers”, etc. Cette première phase touche désormais à sa fin. Le diagnostic sera partagé et complété avec les élus, techniciens et habitants de la commune afin d’asseoir les bases des cahiers suivants : référentiel, focus et catalogues.